« douze projets » seront financés à hauteur de « 44 millions d’euros »
« Douze projets ont fait l’objet d’une décision de financement du Premier ministre, représentant un investissement de 44 millions d’euros du programme d’Investissements d’avenir pour un coût total de plus de 100 millions d’euros en partenariat avec des collectivités locales, associations, fondations et entreprises », annoncent Luc Chatel, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, Laurent Wauquiez, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, Maurice Leroy, ministre de la ville, Éric Besson, ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique et René Ricol, commissaire général à l’investissement, vendredi 9 septembre 2011. Ces douze projets ont été choisis « sur la base des avis du comité de pilotage et de suivi, présidé par Bernard Chevassus-au-Louis et composé de quinze membres (représentants de l’État, scientifiques français et internationaux, membres des milieux de l’économie et de la culture scientifique) ». « L’appel à projets ’Développement de la culture scientifique et technique et égalité des chances’ vise la diffusion de la culture scientifique et technique et la rénovation des formes d’enseignement des sciences, en veillant à en accroître l’accès pour des publics défavorisés », rappellent les ministres et le commissaire général à l’investissement. Son « pilotage a été confié à l’Anru avec une enveloppe de 50 millions d’euros. » Cette dernière a reçu « 70 projets et déclarations d’intention », « en réponse à un appel à projets lancé le 7 décembre 2010 ».
« Cet appel à projets a un caractère permanent ouvert jusqu’à fin 2014 afin d’encourager le montage de projets ambitieux visant l’ouverture des jeunes, en particulier de milieux défavorisés, à la culture scientifique par la réalisation d’équipements innovants et la diffusion de pratiques plus appuyées sur l’expérimentation pour l’enseignement des sciences », soulignent les ministres et le commissaire général à l’investissement.
CULTURE SCIENTIFIQUE, TECHNIQUE ET INDUSTRIELLE
Concernant la « diffusion territoriale de la culture scientifique, technique et industrielle », « ESTIM », « INMEDIATS », « Parcours en sciences et techniques pour les jeunes » et « Savoir apprendre » ont été retenus. « Porté par Universcience », ESTIM, doit permettre de « structurer le réseau national dont l’État lui a confié la mission et de développer des équipements communs (portail numérique de CSTI, école de la médiation, portail Sciences et arts) ». Par ailleurs, « un projet de télévision connectée, jugé très intéressant, est en cours d’approfondissement. »
Le projet « INMEDIATS » est « porté par CAP Sciences-Bordeaux avec un consortium de Centres régionaux (Relais d’sciences-Caen, La Casemate-Grenoble, Universcience-Paris, Espace des sciences-Rennes et Sciences animation-Toulouse ». Il vise à « concevoir, développer, produire et diffuser une nouvelle génération d’équipements numérique de la culture scientifique, technique et industrielle. »
Les « parcours en sciences et techniques pour les jeunes » sont portés par « l’université du Maine avec un ensemble d’acteurs des Pays de Loire ». Il « vise la création d’un média numérique régional de sciences, d’actions autour de l’acoustique et du végétal, de parcours scientifiques (« sciences et mode » ; « femmes et sciences ») pour remédier à la désaffection des jeunes pour les sciences ».
Quatrième projet, « Savoir apprendre », « s’appuie sur l’expérience du centre Exploradôme » de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Il « permettra la construction d’une base technique et pédagogique pour la conception et la circulation des manipulations et du fonds muséographique dans un réseau de partenaires. »
PÉDAGOGIE DES SCIENCES
Quatre autres projets sont relatifs à la « pédagogie des sciences ». Ainsi, « des maisons pour la science et la technologie au service des professeurs » (AEF n°149692), doivent voir le jour. Ce projet est « initié par l’Académie ; Dans le sillage de La main à la pâte » » et « prolonge l’action de Georges Charpak en faveur d’une transformation des manières d’enseigner les sciences à l’école et au collège par des pédagogies fondées sur la curiosité, l’observation et le raisonnement ». « Il permettra de consolider le noyau animateur du réseau et d’étendre progressivement les centres en région. »
En outre, « Cap’Maths », « porté par l’association Animath (AEF n°151755) avec un consortium des principales associations d’animation périscolaire en mathématiques, renforcera les dispositifs existants en créant des clubs, des tutorats, des stages durant les vacances scolaires, des journées spécifiques ou des forums, et vise à mutualiser leur fonctionnement, leurs méthodes et leurs outils. »
« L’univers à portée de main », « porté par l’association ’Sciences à l’école’, permettra de concevoir et de prêter aux établissements du second degré du matériel utilisé dans le cadre d’ateliers scientifiques concernant plusieurs domaines : astronomie, sismologie, météorologie, cosmologie, génomie, nanosciences. »
Enfin, « Astronomie vers tous » et « Sur la Route des Sciences » sont « portés par l’association ’Planète sciences’ avec un réseau de clubs scientifiques ». « Astronomie vers tous » est un projet « à destination des jeunes dits « empêchés », en milieu hospitalier, handicapés, en foyer d’accueil, en zones difficiles ». De même, « sur la route des sciences » prévoit que « cinq camions des sciences [se] déplaceront dans les territoires les moins desservis de modules robotique, communications numériques, optique et aéronautique. »
ÉGALITÉ DES CHANCES
En matière d’égalité des chances, « Maths et lecture au CP », proposé par « l’association ’Agir pour l’école’ a pour objet, d’une part, l’expérimentation scientifique dans 350 classes de nouvelles pédagogies et outils d’enseignement des mathématiques et des sciences et, d’autre part, l’acquisition de la lecture en classe primaire afin de favoriser la réussite de tous, quelque soit leur milieu social d’origine. »
En outre, « le Credec, centre de recherche de l’École de la deuxième chance de Marseille, sera créé pour évaluer, diversifier et appuyer la diffusion des actions de culture scientifique et technique basées sur des projets encadrés par la recherche dans l’ensemble du réseau des Écoles de la deuxième chance. »
Enfin, « Entreprendre pour la cité » de la région Paca, est porté par l’association IMS « Entreprendre pour la Cité ». Il « vise à mobiliser les entreprises sur l’égalité des chances des élèves et étudiants dans l’accès aux filières et aux métiers scientifiques et techniques ». Les actions « Un jour, un métier » et « Parcours découverte scientifique » seront centrées sur les métiers de l’énergie et de l’environnement.
Contact : Ministère de l’Éducation nationale, service de presse, 01 55 55 30 10
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