La crise va donner au secteur de l’ESS (Économie Sociale et Solidaire) des opportunités et une responsabilité considérables. Elle ne peut y faire face qu’en élaborant une vision dynamique et transformatrice non réduite au seul champ économique. Elle doit être aussi éducative et politique comme c’était le cas à l’origine du mouvement associatif et de ses formes mutualistes et coopératives. Elle doit pour ce faire, développer d’abord en son sein ses propres valeurs affichées en particulier celles de solidarité et de démocratie. Elle doit également passer des alliances dynamiques avec des forces ouvertes à ces deux valeurs en particulier à l’échelle territoriale. Deux outils apparus ces dernières années peuvent puissamment l’y aider. Le Labo de l’ESS d’une part, la monnaie solidaire SOL d’autre part.
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AU SOMMAIRE
I/ la crise : opportunités et responsabilités
A) Dérégulation, Compétition et Délocalisation B) Opportunités et responsabilités pour l’ESS
II/ construire des stratégies dynamiques
A) Se ressourcer dans l’histoire pour mieux préparer l’avenir : un trépied à reconstituer : le REV B) Sortir de la réduction « économiste » C) Des alliances à faire vivre ou à construire
III/ des outils privilégiés au service d’une stratégie dynamique et anticipatrice
A) Le labo de l’ESS et la perspective des états généraux B) Une autre approche de la richesse et de la monnaie C) le projet d’une agence civique de notation D) l’inscription des états généraux dans le projet global d’une « société civique mondiale »
Consulter l’intégralité de l’article de Patrick Viveret sur http://www.lecolibri.org
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