La COP21 qui s’est tenue à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015 n’a pas été qu’un temps de négociations officielles entre Etat. Ce fut également le moment d’une importante mobilisation citoyenne, artistique et culturelle.
Les performances artistiques ont pris une place fondamentale dans les actions mises en place au sein de la Zone d’Action pour le Climat (ZAC). Ce espace, situé dans un quartier populaire du nord de Paris, est devenu un point central de la mobilisation citoyenne, un lieu d’information et un point de rencontre pour des militants venus du monde entier.
Les Petits Débrouillards ont mobilisé pendant la COP toutes leurs forces pour être présents au Bourget, à Montreuil pendant le Village Mondial des Alternatives et à Paris, mais aussi en région avec des initiatives comme les Kfes-sciences. Ces actions nous ont permis de sensibiliser un large public sur les enjeux du changement climatique, mais également de découvrir d’autres acteurs, d’autres initiatives.
C’est le cas de la Compagnie Arzapar, qui a présenté son spectacle clownesque et déambulatoire « la conférence des adaptateurs », avec pour but de mobiliser les citoyens autour du changement climatique. Nous avons parlé avec Juliet Coren-Tissot, directrice de la compagnie, et avec l’un des clowns.
Les Petits Débrouillards ont aussi été présents à la ZAC pour animer des ateliers climat et transition et expliquer des concepts scientifiques de façon amusante et accessible à tout public.
Mais la COP21 a aussi été un moment de rassemblement pour les activistes venus des quatre coins du monde. C’était le cas de l’artiste néerlandaise Monique Besten qui a choisi de faire le trajet à pied, de Barcelone jusqu’à Paris, dans une démarche artistique, et avec pour objectif de récolter des histoires auprès des gens qu’elle rencontrait. Il lui a fallu 55 jours de marche pour rejoindre la COP21.
Nous avons eu l’opportunité de découvrir des initiatives de sensibilisation nées dans notre propre région. C’est le cas de Vosges Climat 2015, qui a crée le personnage d’Ernest de la Banquise, un ours géant en peluche. Ils l’utilisent pour faire de la sensibilisation à destination des enfants, mais aussi pour parler avec les médias et les élus. Nous avons interviewé Mathilde Jung dans l’espace ouvert au public du Bourget, où les négociations officielles ont eu lieu.
Rédacteur : David Asta Alares
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