Vosges Matin - Gerardmer
26/11/2010
Formation et information
Une formation des délégués, pour quoi faire ? Poser la question, c’est déjà commencer à y répondre… « Cette formation est indispensable si l’on veut que les élèves qui ont été élus comme délégués deviennent des partenaires à part entière de la communauté éducative et non pas de simples représentants des élèves, plus ou moins passifs », précise Michel Sontag, proviseur adjoint du lycée professionnel Pierre-Gilles-de-Gennes, s’appuyant sur une circulaire du ministère de l’Education nationale.
En vertu de quoi les 32 délégués de classe titulaires (2 pour chacune des 16 classes du lycée) ont été rassemblés mardi pour une journée de formation encadrée par le proviseur adjoint et les CPE et assistants d’éducation. Avec une idée forte : permettre à chaque délégué de jouer un rôle citoyen et d’avoir la possibilité de réfléchir sur différents projets.
Pour cela, cette journée de formation a permis de mettre en œuvre différentes séquences sur la connaissance de l’établissement, des personnels et des instances, mais aussi sur la communication ; démocratie, droits et devoirs, rôle et fonction du délégué sont autant de sujets qui ont été abordés. « Maintenant, je ne vois plus le rôle du délégué de classe comme je l’imaginais avant », constate un jeune participant. CQFD…
Les conduites à risques au programme. — Prévention des conduites à risques : c’est le thème général du rapport à soi qui est la base des actions entreprises en direction des classes de Seconde du lycée professionnel industriel régional de-Gennes.
Après les habitudes alimentaires il y a quelques semaines avec un médecin nutritionniste, une action sur la sexualité a été au cœur des interventions conduites cette semaine avec Alexandra Vogel (animatrice à l’association des Petits Débrouillards de Lorraine) et Jean-Claude Sribar (infirmier de l’établissement) qui ont fait passer le message auprès de plus de 100 élèves des classes de Seconde, avec le support d’un outil appelé « La sexothèque » qui comprend trois différents espaces : un lieu d’exposition « exploratoire », un espace-atelier animé « laboratoire » et un centre de documentation et de ressources.
Le proviseur de l’établissement Mathieu Sieye explique : « Nos objectifs sont au nombre de quatre : informer les jeunes sur les dimensions biologiques et sociales de la sexualité, les inciter à être critiques et réfléchis sur leurs comportements sexuels, favoriser leur accès à la culture scientifique et technique de la sexualité, favoriser leur participation et l’émergence de projets locaux autour de la thématique ». Vaste programme !
Dans les semaines à venir, des actions sur l’audition, l’alcool et les stupéfiants seront proposées.
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