Le Républicain Lorrain - Guénange - Publiée le 29/03/2013

Bar à eau, conférences sur la qualité des eaux, ateliers ludiques, informations sur le recyclage, exposition sur l’eau, visite de la station d’épuration : c’est la contribution de la CLCV de Guénange à la journée mondiale de l’eau. Bar à eau, conférences sur la qualité des eaux, ateliers ludiques,informations sur le recyclage, exposition sur l’eau, visite de la station d’épuration : c’est la contribution de la CLCV de Guénange à la journée mondiale de l’eau.

Pas facile de distinguer eau minérale, eau de source et eau du robinet ; sauf par le prix.

Pour l’occasion, la CLCV présidée par Daniel Malicet a "mis le paquet" et a bénéficié de la participation de nombreux partenaires pour ses actions dont le fameux bar à eau.

Le bar à eau, c’est une dégustation à l’aveugle de trois eaux d’origine différente : minérale, source et robinet. Pas facile à distinguer ! Peut-on boire de l’eau du robinet en toute sécurité ? La réponse est "oui". Pour le coup, sans hésitation. Marillys Macé, du C.I.Eau est venue spécialement de Paris pour l’expliquer : comment l’eau du robinet est contrôlée, comment elle arrive au robinet… Sans compter l’argument imparable, son prix : 0,039 € le litre, toutes taxes comprises. Ce sont d’ailleurs les taxes qui font le prix mais les taxes, ce sont aussi les contrôles et les contrôles c’est la garantie de la qualité. 0,039 euro : à comparer au prix d’un litre d’eau minérale.

Magali Mander, technicienne à la communauté de communes de l’Arc mosellan (CCAM) a enfoncé le clou avec une exposition sur le recyclage : davantage d’eau en bouteilles, donc plus de déchets de plastique, donc plus de recylage, donc augmentation du prix.

L’atelier des Petits débrouillards de Maxéville a fort intéressé les enfants avec notamment la réalisation d’un système de filtrage "avec les moyens du bord" : des feuilles de choux, des billes… puis de constater ce qui filtre le mieux.

Il y a aussi le traitement des eaux usées. Mais attention, pour que ce soit clair dans l’esprit du public : le traitement des eaux usées, c’est une chose et un réseau ; le circuit de l’eau potable, donc du robinet, c’en est une autre et un autre réseau. Donc, les eaux usées, même après épuration et dépollution, n’atterrissent pas dans le robinet, mais dans la Moselle. Mais, même si elle y arrive claire et limpide, séparée des "boues", elle est impropre à la consommation. Il y reste notamment des particules fines, issues par exemple des produits chimiques utilisés dans la lessive, les eaux de vaisselle ou dans les produits pharmaceutiques. À ce propos, il ne faut surtout pas jeter ses restes de pilules ou autres médicaments dans les toilettes. Déjà qu’il y en trop dans les urines et autres déchets corporels. Ils atterrissent dans la Moselle et infectent les poissons, les oiseaux, les insectes, les cultures et finissent donc pas se retrouver dans les organismes humains. C’est un réel danger.

Danger qui a été expliqué et commenté à l’occasion de la visite de la station d’épuration de Guénange sous la direction d’Armand Charron, président du CIRGEA, épaulé par deux responsables de Véolia , Pierre Cauvet et Romain Fehr. Tous trois se sont relayés pour que le fonctionnement de la station soit aussi clair dans leur esprit que les eaux qu’ils traitent.