Article de l’Est Républicain du 10/06/2014

Un p’tit air de vacances

LE PTIT LÉO descend du jet ski. Il a eu la chance de faire un tour sur le canal avec Florent, un des moniteurs de l’association des Sauveteurs en mer de Maxéville. Une animation proposée ce dimanche de 11 h à 18 h au Port Saint-Georges pour la 3e Fête de la Plaisance.

« Ça allait vite ! », s’exclame le garçonnet de 6 ans, casqué et en combinaison de plongée. « J’étais devant, c’est moi qui conduisais ! » Son frère jumeau Tom a lui aussi testé la moto des mers : « trop bien ». Face aux bateaux à l’ombre des tilleuls

Avec le soleil et la chaleur, ils sont nombreux à vouloir faire un tour sur l’eau, que ce soit en jet ski, en canoë ou en planche de paddle. « Il y a une file d’attente depuis ce matin », se réjouissent les sauveteurs Quentin, Julie et Benjamin. « On propose aussi des démos pour montrer comment on sauve des victimes. »

Le port a pris des airs de vacances. À la capitainerie, une sono crache des chansons joyeuses d’Henri Salvador. Un groupe de danseurs Celt’in Lorraine en habits rouge écossais et claquettes se repose avant une nouvelle représentation.

Assises face aux bateaux à l’ombre des tilleuls, des mamies à chapeau papotent sur fond de clapotis de l’eau, tandis que d’autres mangent des frites merguez au stand buvette.

Plus loin, Alex, Oriane et Philippe, en short et pieds nus, jouent à une drôle de pétanque : les boules carrées sont en bois et numérotées. « Je suis en train de leur mettre une de ces tôles ! », se réjouit Oriane en visant le petit cochonnet fluo. Sur le muret, des voisins les regardent, amusés.

Il fait bon déambuler sur le quai. Des familles marchent au ralenti avec des poussettes et des gamins à vélo.

Au stand des Petits Débrouillards, des mômes font des expériences scientifiques sur le thème des bateaux et de l’eau.

Michel passe saluer ceux qu’il connaît. Le retraité est connu dans le quartier, il habite l’une des péniches amarrées au port. « C’est la première fois qu’on a une météo pareille pour cette fête », sourit-il en levant le nez au ciel bleu.

On se mettrait presqu’à rêver d’une plage à Nancy.

Corinne BARET-IDATTE